Journal de bord Yvonne – 2020

Journal de bord Yvonne – 2020

Lundi 6 et mardi 7 juillet 2020

Un départ d’Urban Prod lundi matin aux alentours de sept heures en minibus avec neuf passagers pour un long et beau voyage. Pour ne pas dire un « périple » à destination de la Charente et treize heures de trajet au final. Mais que de paysages magnifiques traversés avant d’atteindre le point final. Plus précisément « La Ferme d’Yvonne » dans laquelle nous arrivons en début de soirée. Là-bas, Julien Simiot et Arthur Bourdeau nous attendent. Une fois les bagages et le matériel de tournage sortis, une collation nous est offerte par les « maîtres » des lieux. Puis, visite de la ferme pour voir les animaux afin d’avoir un aperçu important. Repérages pour filmer cette ferme pas comme les autres. Noémie et Mörgan préparent déjà le terrain, les équipes, chacun doit savoir ce qu’il devra faire. Aujourd’hui, place aux choses sérieuses. Pendant que le matin, la régie prépare le repas du midi, une équipe a eu un programme chargé. La traite des chèvres, nourrir les volatiles avec d’ailleurs le paon qui a dévoilé sa plus belle parure devant des regards songeurs. Puis une sortie avec les chèvres, moutons, Peggy la “cochonne” surnommée ici, laquelle a été conduite jusqu’à une carrière en contrebas de la ferme. Tout cela sous la conduite des précieux guides Julien Simiot et Arthur Bourdeau.

L’après-midi, deux équipes ont été constituées pour un tournage chacune. L’une sous la direction de Noémie qui filme les chèvres, le poney “Elvis” surveillé par le chien Jackson et Peggy la “cochonne”. Noémie aurait aimé toutefois filmer les abeilles. Mais entre une allergie envers les faiseuses de miel et gonfler comme Pierre Richard dans le film « La Chèvre » après avoir été subitement piquée, elle a préféré renoncer. C’est donc la seconde équipe de Mörgan guidée par Julien Simiot puisque Arthur Bourdeau était avec la première équipe, qui a œuvré sur les ruches, caméras et appareils photo à l’appui. En conclusion, une première journée enrichissante en découvertes et exaltante. Et cela ne fait que commencer.

La team Urban Prod part à la ferme

Mercredi 8 juillet 2020

Dans cette belle aventure humaine, on ne compte pas les jours, heures, moments forts. L’émotion garantie également avec une équipe soudée forcément. Des situations intenses, voire quelques surprises. Celle par exemple de Medi et Mohamed qui nous ont gratifié de leur talent culinaire hier soir. Ils avaient concocté une salade rafraîchissante et surtout des pâtes en sauce avec boulettes qui feraient pâlir de jalousie le moindre cuisinier. On ne pouvait pas laisser passer cela, juste pour le plaisir. Puis tard dans la nuit, le sommeil pousse certains et certaines à rejoindre les bras de Morphée. D’autres ne dorment pas encore et ce n’est pas Hafida, excellente cuisinière également, qui dira le contraire. Spécialiste de la « blague », elle fait irruption à l’endroit où Noémie, Maïssane et Irina étaient en pleine discussion. Surprise, Noémie s’est mise à hurler provoquant l’hilarité générale. Détente et rires sont importants pour décompresser.

D’autant qu’aujourd’hui la réception du public était au programme. Cinq familles avec leurs enfants et petits-enfants ajoutés à trois adultes tous venus visiter la ferme d’Yvonne. Arthur Bourdeau et Julien Simiot sont aux commandes des lieux et côté visuel, Noémie et Mörgan mettent en place leurs équipes. Une matinée entière à filmer, photographier ce public heureux de découvrir cet univers animalier. Surtout les enfants au nombre de onze n’ayant de cesse de questionner Arthur et Julien. Cela débute par les chèvres faiseuses de fromages et de lait. Puis direction les lapins et connaissance avec “Médor” seul et unique reproducteur. Coucou, justement chez les lapines très appréciées, les enfants sont aux anges. Pas loin, éclairage sur les poules où les « bambins » sont mis à contribution. Sous étroite surveillance, ils apprennent à nourrir ces fameuses poules sans les effrayer. La communion animaux-enfants fonctionne à merveille. Détour vers les abeilles sous la protection des précieux guides. Passage chez les cochons d’Inde dont certains viennent de voir le jour. Puis vint le plaisir aux enfants de donner à manger aux canards. Clin d’œil aux bébés-poules, retour aux chèvres pour les nourrir également, les enfants sont ivres de bonheur. Le bonjour à Peggy “la cochonne” et pour finir la visite, crochet vers le poney et les ânes. La journée s’est prolongée au marché avec des maraîchers afin que Arthur et Julien exposent leurs progénitures. Là encore, le succès est au rendez-vous car le public est très attiré. La suite demain avec de nouvelles et enivrantes aventures.

Jean-Phi en pleine rédaction

Jeudi 9 juillet 2020

On ne peut pas parler d’emblée de l’avant-dernier jour sans raconter la belle soirée de la veille. Un barbecue très convivial dans un premier temps avec musique et danse. Cela à l’espace des maraîchers où Arthur Bourdeau et Julien Simiot avaient exposé leurs animaux. Puis retour à la ferme pour une ambiance qui est montée crescendo avec l’anniversaire d’Hafida. La pression grimpe, toute l’équipe d’Urban avait la tête dans les étoiles, chantant et dansant sur toutes les musiques grâce à l’indémodable DJ Medi. Le tiramisu préparé par Maïssane arriva pour fêter l’anniversaire d’Hafida et ce fut un véritable feu d’artifice. Au moment d’aller se coucher, une autre étincelle se mit à briller. Un « peintre » inopiné de talent eut l’idée de maquiller nos visages en vert. Une fin de soirée en apothéose dans un délire que nous vous laissons imaginer. C’était la fête dans tous les sens du terme…

Mais ce matin, retour aux affaires avec prises de vues complémentaires des animaux de la ferme. Deux équipes caméras, son et photographes afin de servir un contenu à la perfection. L’après-midi fut consacrée au transport des animaux par Arthur Bourdeau et Julien Simiot via la maison de retraite Ehpad Les Pivoines. Les résidents ont profité de ce pur instant de bonheur en voyant des lapins, cochons d’Inde et le poney. Noémie et Mörgan étaient sur les lieux avec leur équipe pour filmer et photographier ce moment fort d’émotion. Retour à la ferme pour déguster l’ultime repas. Pour la circonstance, le duo Medi-Irina a mis son plus bel habit pour accueillir les hôtes. Pour preuve cette confection de quenelles gratinées à la sauce béchamel accommodée d’une touche de noix de muscade. La plupart d’entre vous doivent en saliver forcément… Force est de constater et vous l’avez compris que cette aventure à la ferme restera gravée dans nos mémoires. Arthur Bourdeau et Julien Simiot nous ont accueillis avec une chaleur humaine incomparable. On en oubliera même les treize heures de trajet à l’aller et autant pour le retour. Tant la complicité des équipes fût très forte. Et cela compte dans la vie de tout un chacun…

L’équipe en tournage (avec les chèvres en mode photobombing !)

Vendredi 10 juillet 2020

Nous sommes donc rentrés le 10 juillet et au moment de notre départ, la Charente “pleure”. Une petite pluie fine nous accompagne, signe fort sans doute d’une déception de nous voir partir. Arthur Bourdeau et Julien Simiot qui nous ont reçus chaleureusement sont gagnés par l’émotion également. Et même si on leur a promis de revenir, un certain “déchirement” se lit sur le visage de chacun. Mais pour remettre encore au goût du jour de l’humour, nous avons “pimenté” ce retour. Hafida, tenaillée par une ultime envie de visiter les toilettes sèches, a bien failli rester à la ferme. En réalité, notre chauffeur attitré Mörgan eut l’idée de cacher le minibus à l’abri des regards. Et du coup, Hafida s’est affolée pensant que nous allions la laisser à la ferme. Autre anecdote croustillante la veille de notre retour en terre marseillaise. Duel de “pétarades” entre l’Algérie de Medi, la Corse de votre serviteur, le Maroc d’Hafida et l’Ukraine d’Irina. Chacun dans son lit, tard dans la nuit, faisait retentir une détonation sans odeur mais toutefois assez bruyante qui a provoqué une fois encore un fou-rire général. D’un duel, nous sommes passés à une opposition Algérie-Corse-Maroc-Ukraine pour un match retour qui a vu le Maroc d’Hafida l’emporter d’une courte… Pétarade…

Puis nous voilà partis pour un long voyage vers le Midi avec les premiers rayons de soleil en arrivant à Gramat dans le Lot. On rappelle que l’aller avait duré treize heures. Au fil des kilomètres parcourus et des départements traversés un après l’autre, plusieurs haltes évidemment afin de boire un café, se désaltérer, grignoter et dégourdir ses jambes. Mais là encore et à chaque halte, nouvelle situation hilarante avec cette fois, Mohamed comme acteur principal. Ayant besoin d’espace plus large et s’éloignant du minibus, c’est Medi qui hurlait : ”Mohamed, où tu es ?”, ramenant auprès de nous le “déserteur”. Que de rires déployés à chacune de ses escapades. D’autant que cela continue puisque nous faisons route vers l’Aveyron, le Gard, l’Hérault, paysages merveilleux. De nouveau pour ce retour, on oubliera volontiers ce long trajet pour garder en mémoire ces merveilleux moments. Cinq jours, enfin quatre plus exactement où grâce à nos instructeurs Noémie et Mörgan, nous avons réussi à allier travail et détente. Le sérieux une bonne partie de la journée, caméras, appareils photo, perches, micros, pour rendre la plus belle des copies. Et pardonnez-moi cette touche personnelle, je reste convaincu que nous avons toutes et tous encore dans nos pensées ces animaux de la ferme. Et envie de les revoir encore une fois tant ils sont authentiques. Tout comme le chaleureux accueil d’Arthur Bourdeau et Julien Simiot dans leur sacro-saint. Eux aussi vont nous manquer, notamment lors des mémorables soirées de détente auxquelles ils ont participé. Comme disait Johnny Hallyday,  “l’envie d’avoir envie” de revivre ces moments magiques…

Par Jean-Philippe Martinez

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