Jour 1 : Le pur bonheur est à venir…

C’est reparti pour une deuxième aventure à la Ferme d’Yvonne en Charente. Comme de coutume, nous sommes partis avec bonheur et joie à 6h30 d’URBAN. Mörgan au volant, Noémie en guide, Monia, Marie, Alice, Dimitri, Laurent, Ahmada et votre « scribouillard » constituant l’équipe. La route est longue, la plupart d’entre-nous l’ont bien compris. Mais qu’importe car d’emblée, l’ambiance monte crescendo et ce, dès les premiers kilomètres. Pour preuve la musique qui retenti tambour-battant avec Ahmada, Monia et Laurent pour ne citer qu’eux dont les morceaux choisis et leurs cordes vocales font l’adhésion. Au fil heures qui déroulent, nous commençons par atteindre le Gard avec la même chaleur qu’à Marseille, je précise. Pour mémoire, nous avons la chance de voir défiler les paysages magnifiques, c’est déjà une belle bouffée d’oxygène. Certes un travail bien précis nous attends, mais on ne peut pas louper ces superbes images. Pour preuve lors de notre passage par la Camargue et l’apparition de merveilleux flamands roses. Tout le monde est en admiration, même Ahmada qui néanmoins pensait qu’ils étaient comestibles. Fou-rire général évidemment, le principal intéressé a voulu faire son humour qui lui est propre.

Prolongement vers l’Hérault avec de l’eau à perte de vue et un autre décor subliminal. Halte à Cahlar pour se désaltérer et le reste, Alice en train de ramasser des fleurs entre temps, puis direction l’Aveyron et Noémie en admiration sur les coquelicots. Arrêt sur image dans la foulée sur le pont du Viaduc de Millau, pur bonheur. Progressivement, le calme revient avec Monia qui s’endort sur l’épaule de Laurent, Marie plongée dans un sommeil profond, Ahmada baissant également d’un ton le son de sa voix puissante. Mais pas loin d’Aurillac, Dimitri avait une forte envie d’y faire un pèlerinage afin de récupérer des bières dont il a le secret. Moments forts et intenses pour un ce début d’une belle aventure. Notamment cette pause-déjeuner dans le village de l’ancien président de la république Valéry Giscard-D’Estaing et une rivière magnifique. Ce n’est pas Alice en ayant piqué une tête qui nous contredira. Comme cette autre situation délirante dans les Landes, les hurlements d’Ahmada criant «un Sarrasin » provoqua l’hilarité générale.

Puis garnie de musiques de tous genres, l’animation reprend ses droits. Sentant au demeurant que la « terre promise » n’est plus bien loin, l’équipe est très impatiente. Surtout que Noémie ayant pris le relais de Mörgan au guidon, la Ferme d’Yvonne n’est plus bien loin. Promesse tenue au bout d’une poignée d’heures de route, l’arrivée est enfin au rendez-vous. Arthur et Julien nous accueillent avec toujours cette qualité humaine qui les caractérise. Bref, ce début d’une belle aventure commence, le reste est à venir avec un pur bonheur à vivre, c’est certain…

Par Jean-Philippe Martinez